- la perte d'une
lumière
- par Paul Delbasty
- Nous aurons vécu trop proches, et si
souvent, avec Le Bohec pour que je n'éprouve pas cette
douleur. Il est de cet esprit qu'il a recherché,
illustré, défendu, offert et son départ prend
une dimension particulière, la perte d'une lumière.
Je souhaite que des jeunes aussi relèvent la tête en
dépit de tout ce que le siècle paraît
interdire. Il n'a jamais fait paradis sur Terre, ni maintenant ni
autrefois, chaque heure, chaque stupidité violente, chaque
haine imbécile, chaque préjugé facile et
restrictif, chaque routine qui confond sa
généralité avec la vérité,
chaque désespérance s'est heurtée à la
solidité de notre expérience positive, ni plus ni
moins fragile que la vie, aussi engagée, aussi belle, et
maintenant peut-être jamais autant en danger.
- Paul Delbasty,
le 28 janvier 2009